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Association ALF / 13 bis
13 bis rue Neyron
63000 Clermont-Ferrand
En période d'exposition, le 13 bis est ouvert du jeudi au samedi de 15h à 19h
A.L.F./13bis bénéficie du soutien de Clermont-Communauté et de la DRAC Auvergne
contact@13bis.info
PROCHAINEMENT
exposition Fabrice Gallis
du 16 au 31 octobre 2009, vernissage le 15.
ouvert du jeudi au samedi de 15h à 19h
et sur rdv (0619232501) :
3 x rien
/ « 07/07/2008,
Aborder le monde en candide programmé. » /
Au départ, une proposition faite à Fabrice Gallis : intervenir au sein d'A.L.F/13bis, sans plus de précision.
F.G a une fâcheuse tendance lorsqu'il se met au travail, à tout ralentir, à tout étendre dans le temps, et à vouloir "démonter" le système dans lequel il intervient : une association (A.L.F) qui propose des expositions d'art contemporain dans un lieu (13 bis) marqué par ses différents usages (murs, éclairages...).
/ « construire brique par brique un système génératif : le degré zéro de l'exposition. » /
F.G commence toujours par écrire et émettre des hypothèses plus ou moins réalistes qui conditionneront son entreprise.
/ « L'exécution du code d'une routine (1) revient à appliquer littéralement ce texte au monde » /
Ces mots organisés comme un programme informatique, permettent d'aborder logiquement le système auquel il se confronte. De ces questionnements et de cette méthodologie singulière découle une série d'énoncés constituant un programme. Sa mise au point durera un an - prenant accessoirement la forme d'une résidence.
/ « le programme définit lui même l'espace et le temps de son investigatoire épopée. Aucune machine ne saurait prédire ces états futurs sans les calculer
Le problème de l'arrêt reste entier. » /
Le résultat : pas de résultat, mais une oeuvre possible : un plancher technique s'intégrant au lieu et préservant son usage. Ce plancher est une étape vers une autre. Il est fonctionnel et permet donc de recevoir d'autres expositions ( display zéro).
Ce plancher dérobe également sous sa surface des espaces (fragmentaires) mis à disposition d'autres artistes. (certains de ces espaces seront probablement investis au moment de la présentation publique du travail en octobre 2009).
L'activité de l'association A.L.F/13bis s'arrêtant, F.G y répond en rédigeant un contrat d'utilisation du plancher avec le propriétaire des lieux. Les clauses établies maintiendront le programme « degré zéro de l'exposition » actif dans un contexte changeant.
(1) / « routine : partie d'un programme exécutable et répétable à l'infini. » /
FLY TO THE MOON
exposition à partir du 19 mars, vernissage le mercredi 18 mars 2009
avec
CAROLE MANARANCHE
MATHIEU SELLIER
et FABRICE GALLIS (artiste en résidence)
LAISSER PISSER LE MÉRINOS
Du 8 janvier au 14 février 2009
Une exposition avec Vincent Carlier, Fabrice Gallis, Jérôme Kneubusch, Nicolas Lafon, Delphine Rigaud, Benjamin Salabay, et Laurent Sfar.
Le 13 bis accueille une exposition collective qui rassemble six artistes et un designer autour de renversements d’attitudes et de gestes singuliers. Si l’apparence de chacune des oeuvres présentées se suffit à elle-même, toutes ont en commun le fait d’avoir repensé une posture, un objet, un comportement.
Les propositions sont parfois décontextualisées, et certaines, à priori, parlent d’autre chose.
Benjamin Salabay, designer, repense la posture de cycliste pour l’accommoder à une attitude dandy. Fabrice Gallis développe un algorithme permettant de calculer les dimensions de la plus grande table pouvant encore passer par une porte et la plus petite ne pouvant plus passer. Nicolas Lafon reprend le principe des écritures de néon, avec un matériel de plomberie, déployant un message existentialiste à la syntaxe confuse. Vincent Carlier dote d’une motorisation un élément flottant, une bûche, allant à l’encontre de sa destinée première, dériver...Jérôme Kneubusch reconstitue le curriculum vitae de Vincent Van Gogh. Laurent Sfar proposera un autoportrait filmé, où on le retrouve dans des postures pour le moins inconfortables. À partir du Lorem Ipsum (texte sans valeur sémantique et provisoire pour calibrer une mise en page définitive) utilisé en édition grafique, Delphine Rigaud retourne au texte originel (par Cicéron), et à partir de ce texte, retourne à la racine du langage écrit.
Le chien passe, la caravane aboie, pour le reste laissons pisser le mérinos.
Vincent Carlier Bûche radiocommandée, 2008 Bois, résine polyester, système électronique
Benjamin SALABAY Dandy boy, vélo
Delphine Rigaud Ipsum Lorem, 2006 Crayon sur papier L150xH350cm Livre biffé
Fabrice Gallis Table la plus petite ne pouvant plus sortir, 2009, routine, algorithme
Nicolas Lafon It just wont stay dead ! 2008, matériel de plomberie
Jérôme Knoebusch Curriculum Vitae de Van Gogh, 1873, 2009, A4
Laurent Sfar Man oeuvre, 2005, Vidéo couleur, 5mn 20s
POWER
du 19 juin 2008 au 20 septembre 2008
avec Anthony Duchêne, Guillaume Constantin, et Hugo Schüwer-Boss
Guillaume Constantin A circuit bending, 2008
Guillaume Constantin
"C’est souvent par défaut ou dans le manque que peuvent le mieux se révéler l’existence, la raison d’être ou le mystère des objets et des artefacts. Un néon qui n’éclaire pas est aussi déceptif qu’absurde, d’autant plus s’il s’intitule Plus de Lumière (2007)! Pour ma part, il n’y a de narratif dans ces pièces que leur mode de fabrication, leurs formes et référents d’origine, tout est presque donné à voir. Les titres, les situations choisies sont plutôt des indices que des histoires. Ensuite, c’est effectivement le visiteur qui regarde, entend et qui peut-être joue le jeu de la métaphore ou de l’idée. J’aime bien cette phrase (presque évidente) de Neil Young “there’s more to the picture that meet the eyes” (extraite de “hey hey, my my (into the black)”) qu’on pourrait relier très simplement à la poésie des Statements de Laurence Weiner. Là où ce dernier s’interroge sur l’idée de la matérialité : “I personally an more interested in the idea of the material than in the material itself”, je reste assez attaché à l’idée de l’objet et au truchement de ses composantes matérielles et contextuelles."Extrait de Comme un prisme, un entretien entre Céline Poulain et Guillaume Constantin
Guillaume Constantin Plus de lumière (reprise), 2007
Guillaume Constantin ne pas couvrir, 2007-08
Anthony Duchêne
"Partant d’hypothèses scientifiques, Anthony Duchêne développe un travail (sculpture, objets, dessins) où l’information sonore est donnée à voir, non à entendre. Il ne fait que suggérer la circulation et le traitement de flux sonores dans un environnement. Ses sculptures restent silencieuses et l’objet évoque la seule possibilité de l’appréhension d’un son, que ce soit sa production, son traitement, sa redistribution...
La sculpture Cochlée River Pound Mill ramène la question des flux sonores dans leur lieu de matérialisation intellectuelle, l’oreille interne : elle repose sur les eaux de la cochlée (organe de l’oreille interne rempli de liquide lymphatique). Véhicule hybride, il emprunte au fonctionnement de l’éolienne et de l’hydrophone. Bien que s’inspirant des données scientifiques quant au fonctionnement de l’oreille interne, la sculpture est immobile, inactive et dans un parfait mutisme. Davantage que le son, Anthony fait l’économie de l’action, et s’il assigne un rôle à son objet, il évoque surtout une possibilité, une action éventuelle."
Extrait d’un texte de Julien Breta
premier plan, Anthony Duchêne Cochlée river pound mill, 2008
Anthony Duchêne Dispositif Leslie, 2006
Hugo Schuwer-Boss
"... Qui possède les formes aujourd'hui ? Leurs auteurs, ou ceux qui s'en servent ? Le formalisme des uns est-il plus innocent que celui des autres ? Cela fait longtemps déjà qu'une ligne, un carré, un rond en un certain ordre assemblés, évoquent immanquablement une configuration préexistante dans l'histoire de la peinture. Trois lignes parallèles sont par exemple avant tout une marque de sportswear et ne peuvent plus se donner pour une figure anonyme. (Hugo Schuwer en a décliné récemment un certain nombre sur le rebord ou la surface de toiles monochromes de différents coloris. L'une d'elles, figurant trois zips verticaux bleu sur blanc, est intitulée OM, ce qui s'entend bien sûr en deux sens...)"
Vincent Pécoil, dans Couleurs primaires, marché secondaire, 02 revue d'art contemporain n°38 été 2006.
Hugo Schüwer-Boss A4, 2006, acrylique sur toile
TIT FOR TAT
du 16 avril au 17 mai 2008
une exposition de Vincent Carlier, Elisa Pone et Roman Signer
Vincent Carlier Turlutte japonaise, 2008
Vincent Carlier Partie de pêche à la fausse des Mariannes, 2008
Elisa Pône Boom Biddy Bye Bye, 2007, voiture téléguidée, système son
Roman Signer Zelt, 2002, video en boucle
Vincent Carlier Venturi, 2008, Souffleur électrique, ballon de plage, détecteur volumétrique
Elisa Pône I'm looking for something to believe in, 2007, video projection
HAND AB
du 21 février au 22 mars 2008
avec Babette Schlappal et Oliver Jacobi
Babette Schlappal sans titre, 2006-07 et Oliver Jacobi sans titre, médium peint, 10cm x 10cm x 10cm
Babette Schlappal sans titre, 2006
Oliver Jacobi sans titre, médium peint, 58mm x 158mm x 10cm
Babette Schlappal sans titre, 2008, résine polyester
Babette Schlappal Landschaft, 2001
Oliver Jacobi sans titre, aluminium et acier
Babette Schlappal et Oliver Jacobi, vue d'exposition
DRAW
du 14 décembre 2007 au 19 janvier 2008
une exposition de Jean-Philippe Rousset
heaven, 2006, vidéo couleur 1' en boucle
wall drawing au dentifrice, 2008
UNE HISTOIRE COMPLIQUEE
du 15 mars au 29 avril 2007
exposition collective avec Régine Cirotteau, Arnaud Labelle Rojoux et Roberto Martinez
Arnaud Labelle-Rojoux Cap sur L'enfer, 2003, techniques mixtes, h190cm
Arnaud Labelle-Rojoux Je pense parfois à cette scène(...), 2005, techniques mixtes
Régine Cirotteau we accept you as one of us, 2006
Roberto Martinez La lampe rouge, 2007, Tryptique 'La lampe Rouge" (détail)
JUNGLE
été 2007
exposition personnelle de Roland Cognet
Roland Cognet Jungle, 2007
Roland Cognet Jungle Groove, 2007, installation avec dispositif sonore
Roland Cognet Table, 2007
Roland Cognet Baleines, 2006, projection vidéo et dispositif sonore
DIPLOMES 2007
septembre 2007
présentation des travaux de Clément Héraus et Kana Igarashi, diplômés de l'Ecole supérieure d'Art de Clermont-Communauté,